Le CEIMIA publie un rapport axé sur la voie à suivre pour l’interopérabilité de l’IA
L’organisation née du leadeurship affirmé du Canada en matière d’IA responsable a publié un cadre visant à atteindre une interopérabilité significative afin que les systèmes d’IA mondiaux puissent communiquer efficacement.
OTTAWA, 26 novembre 2025 – En date du 25 novembre 2025, le CEIMIA (Centre d’expertise international de Montréal en intelligence artificielle) a tenu un événement pour présenter son rapport intitulé Vers l’interopérabilité de l’IA (Aiming for AI Interoperability) et la note politique qui l’accompagne, qui fournissent des feuilles de route spécifiques à chaque secteur pour parvenir à une interopérabilité réglementaire et technique significative en matière d’IA.
« Le paysage actuel de la gouvernance de l’IA est de plus en plus fragmenté et complexe, ce qui entraîne une certaine confusion pour ceux qui opèrent au-delà des frontières en matière de conformité et d’application des règles. La phase actuelle de développement de l’IA pourrait être la dernière occasion d’établir des bases réglementaires et techniques interopérables », a déclaré Sophie Fallaha, directrice exécutive du CEIMIA. « Nous sommes confrontés à la fois à une opportunité sans précédent et à un risque croissant. En examinant ces opportunités, notre rapport établit un cadre complet pour une action coordonnée en faveur de l’interopérabilité réglementaire et technique de l’IA. »
La mission du CEIMIA est d’instaurer la confiance et la sécurité dans le déploiement de l’IA, et d’encourager l’utilisation d’une IA responsable. Le CEIMIA agit en tant qu’intermédiaire neutre afin de fournir aux décideurs politiques et aux acteurs industriels des outils pratiques et exploitables pour adopter l’IA de manière responsable. Avec ce rapport, élaboré de manière indépendante avec le soutien de Google.org, le CEIMIA vise à permettre un avenir où une IA responsable alimente le progrès social et économique.
« L’incapacité à atteindre une interopérabilité significative entraînera une fragmentation de l’écosystème mondial, où les systèmes d’IA ne pourront pas communiquer efficacement, où la conformité réglementaire deviendra extrêmement complexe et où les avantages de l’innovation en matière d’IA seront répartis de manière inégale », a ajouté Mme Fallaha. « Les organisations qui mettront en œuvre avec succès des cadres d’interopérabilité bénéficieront d’une réduction des coûts d’intégration, d’un accès élargi au marché et d’une diminution des contraintes réglementaires dans plusieurs juridictions. À l’inverse, celles qui retarderont la mise en œuvre ou adopteront des approches purement propriétaires risquent d’être exclues des écosystèmes d’IA émergents qui dépendent de plus en plus de mécanismes de conformité normalisés et vérifiés. »
Les quatre feuilles de route sectorielles présentées dans ce rapport, une pour chacun des secteurs public, privé, des organismes de normalisation et des organisations internationales, ainsi que des ONG et de la société civile, fournissent des orientations structurées, concrètes et exploitables, tout en reconnaissant que ces approches de haut niveau doivent être adaptées aux contextes et aux capacités spécifiques de chaque organisation.
Cliquez ici pour accéder au rapport et à la note politique correspondante.