Rechercher

Accueil L'intelligence artificielle pour l'environnement Mesurer l’impact environnemental de la capacité computationnelle et des applications de l’intelligence artificielle : l’empreinte de l’IA

L'intelligence artificielle pour l'environnement

Mesurer l’impact environnemental de la capacité computationnelle et des applications de l’intelligence artificielle : l’empreinte de l’IA

Ce projet vous intéresse? Impliquez-vous dès aujourd’hui.

Collaborer

Objectifs

Ce projet vise à mieux faire comprendre les implications environnementales des systèmes d’intelligence artificielle qui utilisent des ressources informatiques massives et posent donc des problèmes de durabilité. En mesurant et en réduisant les effets néfastes potentiels de l’IA, tout en tirant parti de ses capacités pour susciter des changements positifs pour la planète, nous cherchons à faire progresser le développement durable.

Le Réseau des experts en IA et en environnement de l’OECD.AI, ainsi que les experts du groupe de travail sur l’IA responsable du PMIA dans le cadre de la stratégie RAISE, ont élaboré une vue d’ensemble des approximations, indicateurs, mesures et outils existants et émergents pour aider à mesurer les impacts environnementaux des capacités computationnelles et des applications de l’IA.

La transition écologique et la transition numérique promettent l’utilisation de technologies numériques pour un avenir durable. En tant que technologie polyvalente, l’intelligence artificielle a le potentiel non seulement de stimuler la croissance économique et de favoriser le bien-être social, mais aussi de contribuer à une plus grande durabilité au niveau mondial, à l’heure où le monde connaît une numérisation massive. Cependant, l’entraînement et le déploiement de systèmes d’IA peuvent nécessiter des quantités massives de ressources informatiques, qui, en raison de leur consommation d’énergie et d’eau, de leurs émissions de gaz à effet de serre et de leur cycle de vie, ont leurs propres incidences sur l’environnement.

Afin d’exploiter pleinement les technologies de l’IA pour atteindre les objectifs de croissance économique nationaux et contribuer à la réalisation des objectifs de durabilité nationaux et mondiaux, les décideurs, la société civile et le secteur privé ont besoin de mesures précises et fiables sur l’impact environnemental de l’IA.

Lancé et présenté lors de la COP27, le rapport propose également un cadre analytique pour aider à quantifier l’empreinte écologique de l’IA. De plus en plus d’acteurs reconnaissent le double impact de la capacité computationnelle et des applications de l’IA et préconisent que l’IA soit canalisée pour en exploiter l’immense potentiel en matière de durabilité environnementale tout en en minimisant les effets néfastes. Ce travail nécessitera des efforts interdisciplinaires de la part des scientifiques, des décideurs, de la société civile, du secteur privé, des technologues, etc.

Équipe

Stephanie King

CEIMIA

Directrice des initiatives IA

Arnaud Quenneville-Langis

CEIMIA

Gestionnaire de projet

Johannes Leon Kirnberger

CEIMIA

Gestionnaire de projet

Le document « Mesurer l’impact environnemental de la capacité computationnelle et des applications de l’intelligence artificielle : l’empreinte de l’IA » est basé sur les travaux du Réseau des experts en IA et en environnement de l’OCDE.AI et du Secrétariat de l’OCDE. Il a été rédigé en 2022 en consultation avec des experts du groupe de travail sur l’IA responsable du Partenariat mondial en intelligence artificielle (PMIA).

Dans le rapport mesurant l’impact environnemental de la capacité computationnelle et des applications de l’intelligence artificielle, nous avons identifié cinq principales lacunes de mesure ayant des implications politiques. Nous nous félicitons de toute collaboration qui comble ces lacunes et aide à ouvrir la voie à une analyse comparative indépendante et faisant autorité des impacts environnementaux de l’IA.

De plus, nous accueillons des représentants experts d’organisations externes dans ce domaine pour rejoindre l’équipe en tant que membres du groupe consultatif du projet.